Ses reportages racontent le camp de Péran
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Une expérience qui lui permet de lancer sa micro-entreprise
Le camp de Péran (Plédran), beaucoup d’habitants de l’agglo en ont entendu parler, mais peu savent exactement de quoi il s’agit. C’était le cas de Marine Hion, Plédranaise de 25 ans, avant qu’elle réalise "Histoires de Péran", une série de podcasts sur ce site archéologique.
De retour dans sa ville natale, après deux ans d’animation dans une radio à Limoges, Marine entend parler d’un appel à projets lancé par sa mairie. Elle propose alors de mettre ses compétences en radio au service de la commune. « On m’a suggéré de travailler sur le camp de Péran, raconte la jeune femme. Je ne suis pas passionnée d’histoire et de patrimoine, mais après deux heures d’échanges avec Hervé Le Goc, de la médiathèque de Plédran, j’ai été convaincue! »
Elle démarre son projet en septembre 2022 et l’achève en février 2023. « J’ai réalisé un vrai travail journalistique. J’ai rencontré une douzaine de personnes pour recueillir le maximum d’informations comme Paula Giauffret, du centre archéologique de Péran, Jérôme Nédelec, archéologue et écrivain spécialiste des vikings de Bretagne, Milan Perske, des BerserkrS, association de reconstitutions historiques vikings, Nicolas Poulain, du musée d’histoire de Saint-Brieuc... »
Neuf épisodes, neuf thématiques : les fouilles archéologiques, les objets conservés au musée, les vikings, les sites autour de Péran… D’une durée d’1h30 à 10 minutes, ils sont réalisés sous la forme de discussions avec une belle place accordée aux ambiances sonores. « Ça permet de rendre les sujets plus vivants », assure l’animatrice radio. Ces podcasts sont disponibles sur le site internet de la mairie de Plédran, mais aussi sur les plate-forme comme audioblogs d’ARTE Radio, Spotify, YouTube, Deezer...
Pour ce travail, l’animatrice radio a reçu le soutien financier de Plédran, mais aussi du Département et de l’Agglomération via la bourse Zéphyr. Cette aide s’adresse aux 11-30 ans du territoire qui ont un projet solidaire, culturel, citoyen ou d'intérêt général. « Cet argent m’a servi à financer les déplacements et à acheter du matériel d’enregistrement », détaille Marine.
Une expérience qui lui a permis de lancer sa micro-entreprise Expression sonore. « Je propose de créer et d’enregistrer des podcasts pour des particuliers ou professionnels, publics ou privés », explique-t-elle avant de préciser qu’elle projette en parallèle de travailler dans une radio au Canada.