Binic Gastronomie

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Cette conserverie, communément appelée La Mère Lalie, est installée à Binic-Etables-sur-Mer, ZA de Beaufeuillage. En 2021, elle a produit 1 500 tonnes de pâté et réalisé 8 millions d’euros de chiffre d’affaires.

La conserverie croit en son avenir

Communément appelée Mère Lalie,  Binic Gastronomie, située dans la zone artisanale Beaufeuillage (Binic-Étables-sur-Mer), prépare des pâtés, rillettes et tripes en bocaux de verre. En plus de 160 ans, l’entreprise a évolué et connaît un rebond d’activité.
Mère Lalie, mais aussi…

Binic Gastronomie confectionne des pâtés, des rillettes et des tripes sous la marque Mère Lalie, qui représentent la moitié des 8 millions de chiffre d’affaires de l’entreprise (2021). Cette dernière produit également des conserves pour la grande et moyenne distribution ainsi que pour d’autres acteurs de l’épicerie.

Des recettes « assainies »

Binic Gastronomie prépare entre 80 et 90 recettes différentes. « Chaque jour, nous réalisons en moyenne 3 à 6 recettes différentes avec du porc, du bœuf et de la volaille qui sont 100% français, explique Delphine Grellier, directrice du site de Binic-Étables-sur-Mer. Nous utilisons aussi beaucoup de porc Label Rouge ainsi qu’un peu de porc bio. Une démarche de certification "Origine France Garantie" est en cours. »
Depuis une quinzaine d’années, la composition des conserves est de plus en plus épurée. « Dans notre pâté de campagne, par exemple, il y a de la viande de porc, des oignons, des œufs, du poivre, du sel, de la farine et c’est tout », détaille la responsable. C’est l’avantage de la stérilisation qui permet « de garantir une produit sain et stable sans ajout de conservateur ni autre additif ».

Une grosse progression en 2020 et 2021

Pendant la crise sanitaire, « nos produits ont tiré leur épingle du jeu, confie Delphine Grellier. Même pendant les confinements, notre usine a continué à tourner, nous n’avons pas instauré de travail à temps partiel et toute l’équipe a joué le jeu. » Une progression telle que trois personnes ont été embauchées entre 2020 et 2021 pour atteindre un effectif de 21 CDI. Aujourd’hui, la tendance de consommation est devenue « plus normale », même si l’entreprise a gardé quelques-uns de ses "nouveaux" consommateurs.

La tendance est au verre

« On sent un attrait pour nos produits et pour nos contenants en verre qui ont l’avantage d’être transparents, recyclables, sains... », constate la responsable de Binic Gastronomie qui croit dur comme fer au potentiel des presque centenaires bocaux Le Parfait. « Ils sont réutilisables, 100% français et recyclables à l’infini », ajoute-t-elle. L’entreprise vient d’ailleurs d’investir dans une unité d’emboîtage et de mise sous vide spécifique. « L’objectif est d’améliorer les conditions de travail des opérateurs notamment pour la fermeture des bocaux. »

Plus de 160 ans

L’histoire de Binic Gastronomie démarre en 1860 avec l’ouverture de la charcuterie d'Eulalie Martin, à Binic, dans l’actuel musée. C’est son petit-fils qui lance la conserverie. En 1979, elle intègre une nouvelle usine, celle de la  Zone artisanale de Beaufeuillage. « Elle a accueilli jusqu’à une centaine de salariés », raconte Delphine Grellier en faisant visiter les vastes locaux. Après avoir été rachetée par Gad, l’entreprise intègre le groupe Le Graët en 2011. « Binic Gastronomie est totalement indépendante, mais bénéficie des services supports du groupe et de son expertis tout en conservant le savoir-faire de la marque », conclut la dirigeante.