Baie d'Armor Entreprises

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Thomas Lamouroux est le nouveau directeur de Baie d'Armor entreprises. Cette société d'économie mixte gère les pépinières et l'hôtel d'entreprises Cap Entreprises 1 et 2 et le Totem de l'innovation.

Un spécialiste de la prospection et de l’accompagnement à Baie d’Armor Entreprises

Quelles ont été vos précédentes expériences professionnelles ?
J’arrive de la Région Pays de la Loire (Nantes) où je me suis occupé pendant trois ans et demi de l’attractivité, de la prospection et de l’accompagnement des entreprises étrangères dans leurs projets d’investissements en France, en particulier depuis la Californie et l’Europe de l’Ouest. Auparavant, J’ai travaillé quatre ans pour Business France, à Stockholm, puis, deux ans et demi à Paris, en stratégie et marketing pour faciliter les investissements directs étrangers (IDE) en France.

Quelles sont vos missions à Baie d’Armor Entreprises ?
J’ai trois grandes missions : gérer et animer la pépinière et l’hôtel d’entreprises (Cap Entreprises 1 et 2), développer le Totem dans sa phase expérimentale et définitive - avec la prospection d’entreprises et de porteurs de projets innovants - et organiser des événements autour de l’entrepreneuriat et l’innovation (salon Cré’action et Grand Ouest Innovation).

Qu’est-ce qui vous a séduit dans ces nouvelles missions ?
Dans mes précédentes fonctions, j’ai travaillé dans le développement économique, l’attractivité et l’innovation à l’échelle nationale et régionale. J’ai été séduit par l’idée de davantage travailler en proximité, d’avoir un impact plus direct sur un territoire et pour ses entreprises.
C’est aussi l’occasion d’un retour aux sources car j’ai grandi entre Saint-Quay-Portrieux et Tréveneuc. J’ai toujours suivi l’évolution de mon territoire et je sens qu’une nouvelle ère s’ouvre. J’ai réellement envie de participer à cette aventure et de contribuer à cette dynamique.

Que vous inspire l’agglomération de Saint-Brieuc en termes de développement économique ?
Elle m’inspire du challenge et évidemment beaucoup d’enthousiasme, car nombre d’indicateurs économiques y sont à la hausse. Cette dynamique s’explique par des facteurs propres au territoire : son cadre de vie attractif, le coût de la vie plus accessible qu’ailleurs, la proximité des métropoles bretonnes et de Paris grâce au TGV et la vitalité des entreprises et des structures d’accompagnement. Et il y a des raisons exogènes dont il faut profiter : le développement du télétravail et toutes les nouvelles formes d’organisation du travail ainsi que le regain d’intérêt des Français pour les villes moyennes localisées sur les littoraux bretons.

Quels sont, selon vous, les atouts du territoire en matière d’innovation entrepreneuriale ?
La force du territoire, c’est l’énergie de ses entrepreneurs et des structures d’accompagnement publiques comme privées, la diversité de l’économie locale, et son dynamisme.

Et les faiblesses ?
Je pense qu’il faudrait davantage d’offres de formation, notamment dans le domaine du numérique, pour accompagner l’innovation. Il manque aussi, selon moi, davantage de financeurs privés, type Business Angels, et quelques grosses « locomotives » qui pourraient entraîner d’autres entreprises dans leurs sillages.

Comment imaginez-vous le Totem dans sa version définitive ?
Je le vois aux interfaces de plusieurs publics : les entreprises, les structures d’accompagnement, les acteurs de l’enseignement et de la formation, les associations et les étudiants. Il doit être un lieu qui offre des solutions sur-mesure aux porteurs de projet, et qui contribue au développement économique et à l’attractivité de l’agglomération. L’ambition serait d’en faire, à terme, un lieu de convergence pour les acteurs économiques qui participe au renforcement du positionnement du territoire dans les écosystèmes de l’innovation du Grand Ouest.