Elles prennent vie au Totem de l'innovation
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Un outil pour mieux connaître les canalisations et les routes
RnPVision réunit les compétences de quatre associés et de deux startups. Elle a intégré Yestoucàn, l’incubateur d’INNÔZH, pour concrétiser son idée.
RnP Vision, pour "Road and Pipe vision" ou, en français, "Vision de la route et des canalisations". « On a choisi un nom en anglais car notre application a vocation à passer les frontières », explique Hervé Corteyn, un des quatre associés.
L’idée : proposer une plate-forme en ligne qui permette de visualiser sur une carte l’état des réseaux d’assainissement, d’eau potable et de la voirie. Elle calculera leur durée de vie résiduelle en prenant en compte plusieurs paramètres comme la date d’installation, le positionnement, les débits de fuite, la circulation… Cette appli s’adresse principalement aux collectivités pour les aider à déterminer les priorités de renouvellement des réseaux et à optimiser les dépenses.
Un besoin que trois des quatre associés connaissent très bien. Hervé Corteyn et Éric Queudot ont créé, en 2018, RPQeau (Trégueux), entreprise qui œuvre pour la reconquête et la protection de la qualité de l’eau. Auparavant, ils ont été respectivement responsable du service de l’eau à Guingamp-Paimpol Agglomération et responsable de l’agence Véolia de Paimpol – Perros-Guirec. Gwendal Bocher, à la tête avec Émilie Bocher de Breizh Mapping, société de traitement de données géoréférencées (cartographie, topographie, modélisation 3D...), a également occupé des postes à responsabilité en lien avec l’aménagement dans différentes collectivités.
« À nous quatre, nous cumulons plus de 80 ans d’expériences et de compétences dans les domaines de la gestion de l’eau et du patrimoine, mais aussi dans le domaine de l’administration, assure Gwendal Bocher. Nous connaissons la complexité de gérer et même de retrouver des données. »
Convaincus de l’utilité de leur projet, ces entrepreneurs n’en sont pas moins heureux d’avoir intégré pour 5 mois l’incubateur Yestoucàn qui sera hébergé, en mai, au Totem de l’innovation. « Cela nous permet de n’oublier aucune facette du projet, de rencontrer des experts, d’échanger avec d’autres porteurs de projet, de créer une dynamique et de se fixer des objectifs », assure Hervé Corteyn. « Ne serait-ce qu’aujourd’hui, nous avons reçu une formation très instructive de l’INPI, continue Émilie Bocher, la juriste du quatuor. Cela va nous inciter à déposer rapidement notre idée. »